mercredi 30 décembre 2009

Supprimer le ralentissement de firefox

Sur Ubuntu Karmic Koala (9.10) Une gène peut entrainer un ralentissement important de firefox, moi-même affecté par ce problème j'ai commencé à rechercher sur la toile s'il n'existait pas des solutions et je suis tombé sur un blog expliquant les manipulations à effectuer pour régler ce soucis particulièrement génant :)
Pour faire très gros, une base de donnée interne, et contenant toutes les adresses malveillantes, se créée lors de l'installation de firefox et s'engraisse au fil de votre navigation jusqu'à prendre des tailles considérables et source de ralentissement dans le navigateur.

Voici le blog qui explique plus en détails, et avec des redirections des sources plus officielles, le sujet du problème : weblog.eliaz.fr

Sinon en faisant des recherches personnelles j'ai trouvé sur un post un commentaire qui explique peut-être plus accessiblement comment compacter les bases de données mais pour vous éviter la recherche parmis un paquet de commentaires postés je vais vous expliquer la démarche ici-même.

Démarche :
1)_Installer dans Firefox le plugin SQLite Manager (Outils -> Modules complémentaires -> catalogue (puis recherche) ).

2)_démarrer le module après redémarrage de Firefox présent alors dans "outils".

3)_dans le menu, cliquez sur "Database" puis "Connect database" du menu déroulant.

4)_Ici vous devez alors chercher les bases de données génantes, pour cela vous allez devoir afficher les dossiers cachés (clique droit sur une surface vide de la fenêtre puis "afficher les fichiers cachés" ).
L'emplacement de ces bases de données se situe dans "~/.mozilla/firefox/[suite_de_chiffres_et_de_lettres].default/" ( ~ = votre dossier personnel ).
on va s'intéresser aux bases de données avec la synthaxe suivante :
urlclassifier*.sqlite (* peut être n'importe quel chiffre). Ouvrez en une.

5)_Une fois charger la base de donnée s'affiche, il ne vous reste plus alors qu'à la compacter en allant dans "Database" puis en cliquant sur "Compact database" dans le menu déroulé.

6)_Renouvelez l'opération pour les autres bases de données urlclassifier*.sqlite (s'il en a) et faites de même pour la base de donnée "places.sqlite".


Firefox devrait être plus répondant au redémarrage.

Installer et Utiliser Java

Télécharger au format PDF pour une meilleure lisibilité et portabilité.

  • Synopsis :
Quand on passe de Windows à une plateforme Linux il n'est pas évident de savoir par où commencer pour débuter la programmation, Linux intègre par défaut un langage dénommé python mais celui est plutôt restreint à sa plateforme et pour qu'il soit compris par les autres il faut installer certains modules. Java est un langage plus populaire car sans même le savoir réellement bon nombre d'utilisateurs possèdent déjà la machine virtuelle intégré permettant de lire, le plus souvent pour eux, les applets implémentées dans les pages web. De plus si vous passez de Windows à “Linux” et que vous êtes programmeur il y a plus de chances que vous ayez programmé en java qu'en python... Ce document explique rapidement les différences et les manipulations à effectuer pour que votre langage préféré revient à vous tout simplement.


Différences :
Il faut savoir que sur Windows il existe une seule implémentation de Java (“offerte” par Sun Microsystems). Ainsi pour pouvoir programmer et lancer un programme il vous faut respectivement le JDK (Java Developpment Kit) et la JVM (Java Virtual Machine capable de lire vos programmes). Sur Linux c'est le même principe mis à part qu'il existe deux implémentations; Celle de Sun Microsystems même et une implémentation entièrement OpenSource : OpenJDK (avec des librairies réécrites et “Openisées”). Nous allons nous intéresser à OpenJDK.

Installation :
_En mode graphique : ouvrez le gestionnaire de paquet Synaptic (Système → Administration). Puis faites une recherche en écrivant « OpenJDK » vous devrez alors voir apparaître « openjdk-6-jdk ». Cliquez dessus pour l'installer (ceci devrait installer les programmes dépendants du paquet).

_En console : sudo apt-get install openjdk-6-jdk. Puis entrer votre mot de passe.

Vérifiez dans les deux cas si l'installation a bien fonctionné, pour ça écrivez dans la console : « java -version », vous devez voir apparaître les versions respectives du JDK, du JRE et de la JVM. Ne prettez pas attention à la version du JDK, vous devriez voir « java version "1.6.0_0" » pourtant celle-ci est bien la dernière version présente d'OpenJDK (à ne pas faire d'amalgame avec la version de Windows).
Vous pouvez désormais lire des fichiers jar; Pour cela, et pour le premier lancement d'un fichier jar, il faut associer à ce type de fichier le processus d'OpenJDK qui permet de lancer des programmes java : clique droit sur le fichier et sélectionner « OpenJDK Java 6 » dans le programme à utiliser pour le lancement ( « ouvrir avec » ). Normalement tout lancement normal d'un fichier jar à l'avenir sera associé à ce programme et sera donc lancé avec.

  • Installation de l'IDE :
Eclipse :
Je vous renvoie sur la page des téléchargements compte tenu du fait que vous pourriez avoir envie de télécharger votre propre pacquage et/ou votre propre type d'architecture.
http://www.eclipse.org/downloads/

Globalement si vous avez l'habitude d'utiliser éclipse pour la SE (Standard Edition) seulement alors le deuxième pacquage (en partant du haut, Eclipse IDE for Java Developers (92 MB)) est convenu pour vous.
Attention ne cliquez pas sur le nom du pacquage directement, choisissez sur la droite votre OS avec son architecture.
Une fois l'archive téléchargée, vous pouvez la décompresser n'importe où sur votre disque mais préféré la décompresser dans un dossier root pour plus d'organisation et pour éviter toutes manipulations sur celui-ci.


Vous êtes normalement capable de programmer et de lancer vos applications Java sans le moindre soucis.

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lundi 28 décembre 2009

Installer et Utiliser KDE

  • Préface :
Il peut être utile pour n'importe quelles raisons de migrer de Gnome vers l'environnement KDE; Que vous ayez envie de changer d'atmosphère ou d'utiliser une interface plus technique le bureau KDE est prévu pour ça.
KDE est d'apparence plus étroitement lié à Windows et ca peut-être aussi un bon moyen de ne pas être dépaysé quand on migre directement de Windows à "Linux".
De plus KDE possède une suite de logiciel plus fonctionnelles par défaut.

Installation :
Écrire dans la console : sudo apt-get install kde-desktop

Entrer le mot de passe
Et attendre...


A suivre...

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Les Alias

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  • Présentation :
Un alias permet de définir un remplacement de synthaxe d'une fonction lors de son utilisation. C'est à dire qu'en effectuant un alias "b" sur la fonction "a", la fonction "a" appelle la fonction "b" lorsque celle-ci est utilisé.

  • Mise en oeuvre :
Comme pour nano, le terminal possède un fichier de configuration appelé ".bashrc", de plus il existe un fichier personnel et un fichier global de bashrc (le fichier personnel modifié n'est valide que dans la session où il a été modifié, alors que le global modifié est valide pour tout les utilisateurs de la machine).

emplacements :
bashrc personnel : ~
bashrc global : /etc/bash.bashrc


C'est à l'intérieur de ces fichiers que nous allons créer des alias.
Interessons-nous plutôt au fichier personnel (plus sur), ouvrez-le et rendez-vous ligne 85 (si votre fichier n'est pas déjà modifié).
Vous devriez être positionné après :

# some more ls aliases
#alias ll='ls -l'
#alias la='ls -A'
#alias l='ls -CF'
_votre curseur


Synthaxe :
alias commande_remplacée='commande_remplaçante'

/!\ Attention il n'y a pas d'espace autours de "=" /!\

Exemple :
Essayez donc d'écrire "alias MaFonction='echo Hello world!'
(echo est la fonction pour afficher du texte)
enregistrez ensuite le fichier bashrc et surtout n'oubliez pas de quitter le terminal et de le relancer pour que les modifications prennent effets !
Vous pouvez maintenant écrire MaFonction, si tout s'est bien passé il devrait s'afficher "Hello world!" dans votre terminal.

Vous savez désormais comment créer des alias, pratique n'est-ce pas ?...

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Nano (GNU nano)

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  • Présentation:
Nano est un éditeur de texte intégré au terminal. Celui-ci permet d'écrire du texte ou d'en éditer tout en restant dans le terminal. L'avantage étant de pouvoir créer facilement des fichiers de tout type même privé de la zone graphique. Nano a aussi la particularité d'être facile d'emploi et discret d'où son nom qui signifie une toute petite unité (ex : un atome se mesure avec le nanomètre).

Lancement :
$ nano [fichier_texte]
Paramètres :
_m (=mouse) → possibilité d'utiliser la souris pour pointer des positions (le mode graphique doit-être activé).
_i (=indentation) → indentation automatique (utile pour la rédaction de programmes).
_A → Si cette option est activé, l'appui sur la touche « home » du clavier provoquera non pas un retour au début du document mais un retour en début de ligne (aussi utile pour les programmeurs).


  • Configuration:
Vous pouvez créer un fichier de configuration nano nommé .nanorc (le point signifie que le fichier doit être caché, le faire apparaître grâce au paramètre « a » de la commande « ls »), ce fichier permet de charger des configurations au démarrage de nano. Il doit être placé dans le dossier personnel (~). Vous pouvez donc le créer au moyen de nano même ( $ nano .nanorc ).
« set » permet d'activer une fonction alors que « unset » la désactive.

Instructions :
set mouse -> équivalent au paramètre « m ».
set autoindent → équivalent au paramètre « i ».
set smarthome -> équivalent au paramètre « A ».


Vous aurez bien compris qu'un tel fichier est utile pour lancer nano avec des fonctions souhaitées sans devoir à chaque fois les écrire en paramètre de lancement.

Il existe un fichier de configuration nano par défaut ( dit global ) se trouvant dans /etc/nanorc (sans point). Dedans vous y trouverez la liste des options disponibles et leur descriptions , toutes précédés d'un # (commentaire). Si alors une option vous intéresse il suffit de décommenter la ligne en enlevant le #, enfin enregistrez (attention il faut être en mode root pour pouvoir modifier le fichier).

  • Activer le mode colorisation synthaxique :
Dans le fichier /etc/nanorc se trouve une option permettant d'activer la colorisation synthaxique pour le html pour le c/c++ et pour les fichiers nano eux-même.

## Nanorc files
# include "/usr/share/nano/nanorc.nanorc"

## C/C++
# include "/usr/share/nano/c.nanorc"

## HTML
# include "/usr/share/nano/html.nanorc"


Il vous faut supprimer les # pour que les options prennent effet.
Si vous voulez paramètrer vos propres coloris, rendez-vous dans le dossier /usr/share/nano, ici se trouve un fichier de configuration pour chaque language.

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